Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Dans les sillons de l'armée russe

22 septembre 2009

Au revoir... et à bientôt pour la suite du projet!

Salut,

Pour bien comprendre de quoi il s'agit, je vous invite à suivre ce lien... fond sonore à cette chronique...

http://www.youtube.com/watch?v=oIFmhye6fqw

Je vous envoie une musique, arbitrairement nommée hit soviétique; c'en est un, d'un passé lointain, et qui a parcouru les anciennes républiques soviétiques d'antan;
Il est mon hymne à cette grandeur passée, symbolique pour moi de ce qui reste dans un après; après la catastrophe ou l'avènement, après la libération ou la fin du tunnel; et, au temps présent, une pérégrination lointaine en Géorgie, grésillante, saturée, d'une playliste en boucle du parc d'attraction de Poti; le parc d'attraction, pour les jeunes de cette ville portuaire de la Mer Noire, est le lieu où l'on se retrouve, pour faire des auto-tamponneuses, seul manège rescapé de la rouille. Et avant que la jeunesse n'afflue modérément, en fin d'après-midi, la préposée au bon fonctionnement de l'amusement, le soir où je m'y trouvais, contempla longuement les souvenirs de son passé, en écoutant cet air, assise et immobile dans l'une des voitures. De mon banc à quelques mètres j'ai gravé cette dame dans ma mémoire, de profil et à contre-jour d'un coucher de soleil sur l'avenue voisine. EQue cette chanson de l'artiste russe Alla Pugacheva lui soit dédiée, depuis ma réalité parisienne que j'ai désormais rejointe depuis bientôt deux semaines... et longue vie à la Géorgie

Christophe

Publicité
Publicité
19 août 2009

Speciale SANETSCHKA

coucou a tous de Poti, la ville ou il y a aussi le soleil et la mer, mais la ville qui n a rien a voir avec Batoumi...:-) Nous avons chevauche les montagnes de Bakuriani, traverse les rivieres et bu l eau guerisseuse de Borjomi, reveille les phantomes de la ville morte de Kutaisi et nourri les moustiques de Senaki, avant de partager le quotidien d une famille pres de la base militaire de Senaki. Sanya apres avoir bu l eau de beaute a seduit tout le regiment et nous avons du la kidnaper pour eviter qu on ne la marie:-) Pour la remettre de ses emotions et la recompenser de ses efforts (elle a du assister au spectacle d une vache urinant), nous logeons dans un appartement tout confort. Peut-etre irons nous a la plage, en tout cas les preuves qu elle le reclame sont bien enregistrees sur le dictaphone de Christophe. en ce qui coincerne les deux autres membres de l equipe, ils continuent de travailler malgre des incitations environnantes a la farniente. a la prochaine Tea et Chris (les deux membres cites ci dessus)
14 août 2009

Gori, 11.8.2009. verspaetete Uebersetzung

Noch ein trauriger Abschied von einer Stadt. Gori ist hinter uns. Gori? Gori? Die ist naemlich das Vaterland Stalines, unseren gemeinsamen Geistvaters, wo sein Denkmal am Stadthausplatz thront, nicht weit weg von seinen Gaerten, seinem Museum-Haus und seinem Reisewagon, in dem er die glorreiche sovietische Union besichtigt hat. Gori, das ein anderer KGB Chef letztes Jahr mit Gewalt hat an Russia anschiessen wollen und dafuer Anti-Georgien-Spray in Form von Splitterbomben anwandte, von denen die Nachbarmauern unseres Hotels noch immer die Spuren tragen, ganz zu schweigen von den Einwohnern, die sich noch in der Stadt aufhielten, als dieses Geschenk des russischen grossen Bruders ueber sie hineinbrach. Die lezten Tage haben wir oefter auf jene angestossen, die sich zur falschen Zeit vor besagten Mauern befanden, gestern in einer georgischen Familie und heute Morgen bei einer ossetischen, in einem Dorf kaum 4 Kilometer von der Suedossetischen Grenze, wohin uns die EUMM-Einheiten begleiteten. Nun sind wir in Borjomi angekommen, ein Bergdorf in der Naehe des Nationalparks, und freuen uns auf das, was uns hier erwartet. Bis bald, Christoph
11 août 2009

Billet d'humeur & nostalgie

C'est une fois de plus que nous quittons une ville les larmes aux yeux et le coeur serre. Gori est derriere nous. Gori? Gori? Eh bien oui, la ville natale de Staline, notre pere spirituel a tous, ou trone en plein centre sa statue sur la place de l'hotel de ville, a deux pas de ses jardins, de sa maison a-musee et de sa locomotive dans laquelle il a parcouru l'URSS glorieuse. Gori qu'un autre chef tout aussi glorieux et kgbiste souhaitait reintegrer a la Russie l'annee passee, apres avoir epandu quelque spray anti-Georgiens sous forme de bombes a grenailles dont les murs voisins de notre hotel portent encore les scarifications, sans parler de ces hommes et femmes qui etaient encore en ville au moment de ces cadeaux du cousin russe, devant ces murs... C'est a leur memoire que nous avons trinque ces derniers jours, hier dans une famille georgienne, ce matin chez une Ossete, a quelques 4 kilometres de la nouvelle frontiere ou nous ont gentillement accompagnes les observateurs europeens. Nous voici rendus a Borjomi, autour d'un parc reserve naturelle plus au sud, ou l'on m'attend pour diner... Portez-vous bien, Christophe
10 août 2009

Gori

Quelle longue absence, je vous entends me le dire!

Apres les commemorations sous la pluie de Gori - un temps de circonstance en quelque sorte - nous sommes venus nous installer a Gori quelques jours. La ville a ete bombardee l'an dernier, des ecoles detruites - heureusement vides pendant les vacances... Apres l'episode du metro (jusqu'a present reserve aux germanophones, ca viendra...), nous avons du une fois de plus telephoner en chaine jusqu'au premier ministre pour avoir filme ce qu'il reste d'une base militaire a cote des immeubles que nous avions decouvert en feu dans les JT, chacun refusant d'endosser la reponsabilite de fermer les yeux ou de confisquer la cassette de la camera - substituee entre deux par une cassette vierge of course.

Au retour, par la chance des rencontres au hasard, nous avons ete invites samedi soir a filmer la fete d'un mariage. Il s'agissait de deplaces des regions rasees par le feu et les pillages et aujourd'hui ossetes. Il a eu symboliquement lieu tout juste un an apres la fin du conflit; c'est ainsi que pour accompagner la tradition nous avons mange de copieux mets et bu cul-sec de nombreux verres de vins, en trinquant a la sante des maries, a la memoire des heros nationaux passes et a venir... heureusement, le sens de l'accueil georgien va jusqu'a nous raccompagner avant le moment critique de la perte de controle suite a l'enchainement des toasts... Dimanche soir, notre guide-chauffeur et nouvel ami Goga nous a de nouveau appris a trinquer dignement et dans la prose des sentiments humains en nous offrant champagne et chocolat. Tout ne se met pas en boite, mais nous nous sommes engages a ce que tout cet accueil dont nous sommes les temoins figure dans notre final cut.

Demain nous longerons en compagnie des forces de gendarmeries europeennes la nouvelle frontiere avec l'Ossetie du sud. D'ici la portez-vous bien et continuez de nous accompagner, on ressent bien votre presence...


Christophe


Publicité
Publicité
6 août 2009

Tbilisi, oder wie man die Metro filmt- von Alexandra F

Fasziniert von den ellenlangen Rolltreppen der tbilisier Metro, kamen wir auf die Idee, diese zu verewigen. Wir beschlossen, aus Hoefolichkeit die Dame um Erlaubniss zu fragen, die dafuer zustaendig ist, das die Rolltreppen auch rollen wie sie sollen. Doch diese hielt sich fuer eine deratige Erlaubniserteilung nicht zustaendig und verwies uns auf die zwei Metropolizisten, die dekoratif in der Gegend rumstanden. Nachdem wir also erneut unser Vorhaben erklaerten,  verwiesen uns diese widerum an die zustaendige Fahrscheinkontrolleurin, die am oberen Ende der Treppe in ihrem kleinen Hauschen thronte. Auch diese hoerte sich unsere Geschichte an und bat uns, am Fahrkartenverkaufsschalter zu fragen. Das dort angestellte Maedchen rief ihre Chefin, welche Thea nach hinten bat, sie ausfragte und schliesslich den Bahnhofsdirektor anrief. Dieser bat sie am Telefon, uns doch bitte ans Bahnhofspressezentrum zu verweisen, da solche Genehmigungen nicht unter seinen Aufgabenbereich fielen. Wir begaben uns also raus aus der Metrostation, ueber den Markt, in den uberubernaechsten Hauseingang, in dem sich das Pressezentrum befand. Dort wiederholte Thea alles fuer den Empfangsmann, der einen Mitarbeiter des Zentrums holte. Dieser versuchte dann, den Direktor des Pressezentrums zu erreichen, doch es stellte sich heraus, das dieser leider im Urlaub war. Also wendet man sich wieder an den Bahnhofsdirektor. Dieser fuehlt sich nicht zustaendig, genausowenig wie die Chefin der Station, genauso wie die Fahrkartenverkauferin und die Kontrolleurin und die Polizisten und die Rolltreppenrollerbeobachterin. Wie durch ein Wunder aber duerfen wir dennoch filmen, ohne zu wissen, wer es jetzt entschieden hat und unter wessen Zustaendigkeitsbereich es faellt, uns dies zu erlauben oder zu verbieten. Aber uns scheint, dass besagter Presszentrumsmitarbeiter uns einen grossen Gefallen getan hat, oder auch sich selbst, denn es hat ihn sicher weniger Nerven gekostet, uns 5 min lang filmen zu lassen, als eine weitere Dreiviertelstunde damit zuzubringen, nach jemandem zu suchen, der sich bequemt, endlich mal das bisschen Verantwortung auf sich zu nehmen.    

4 août 2009

cxeli xazi tfilisidan

mogesalmebit kvelas saqartvelos dedaqalaqidan,

dedaqalaqchi saocari ambebi xdeba, tfilisis quchebchi ukve meotxe dgea rac sami ucnauri arseba dadis. isini kamerit xelchi aramarto tfilisis moednebsa da prospeqtebs aramed miuval da rtulad misasvlel adgilebsac ki ar eridebian da kvelaze umcires detalebsac ki kamerit afiqsireben. mravali saechvo interviusa da provokaciuli gadagebebis miuxedavad tfilisis mosaxleoba mat saocar ndobas ucxadebs da cnobismokvareobit adevnebs tvals mat saqmianobas,

tfiliselebis bolo informaciit isini dges mcxetis axlomaxlo teritoriebisaken miemgzavrebian rata iq chasaxlebul devnilebs gaesaubrnon,,,

visac ki raime informacia mogepovebat am pirovnebebis chesaxeb an mat momaval gegmebze, gtxovt mogvcerot chveni blog-is misamartze.

cinascar gixdit madlobas...

Tea

nous vous saluons de la capitale de Georgie,

il se passe des choses etranges a la capitale ces derniers jours, les rues de Tbilisi sont envahies par trois inconnus qui avec le camera arpentent non seulement les avenues et les places de la capitale mais aussi les rues les plus perdues de la ville. ils ne laissent passer aucuns moments inapercus et filment souvent des habitants de capitale et ses endroits. malgre des questions provocantes et de filmage du batiment de parlement, du metro et de la Messe, les tbilisiens leurs font confiance et leur permettent de se deplacer dans la ville librement en les suvant avec beaucoup d'interet bien sur.

selon les dernieres informations que nous avons receuilli aupres les tbilisiens, nos inconnus, sans lesquels nos jours du mois d'aout seraient sans doute plus triste, se dirigent aujourd'hui vers Mcxeta pour filmer les refugies de la guerre,

si vous avez quelques renseignements a nous fournir sur ces personnes ou sur leurs prochaines itineraires n'hesitez pas a nous ecrire sur notre blog,,

nous vous remercions par avance pour votre collaboration

et a bientot....

1 août 2009

Verspaetete Uebersetzung Thea

Hallo zusammen,

ich hoffe ihr verfolgt unsere unglaubliche Reise durch Georgien. Mit schwerem Herzen und Traenen in den Augen lassen wir Batumi, das Meer und den Sonnenschein hinter uns und machen uns auf Richtung Tbilsisi, die Hauptstadt Georgiens, wo Tante Nona uns nach allen Regeln der georgischen Gastfreundlichkeit empfangen wird. Auf uns wartet ein Schlemmer-Fruehstueck, das uns keineswegs gleichgueltig lassen wird. danach geht es in die pension Chez Nika, wo Frau jenory uns 8 tage lang beherbergen wird.

1 août 2009

SDC11755

SDC11751

1 août 2009

Route d'aout / Augustroute

Ca y est... nous y sommes... il a suffi de sortir de l'appartement de Tea, charges de la camera et de nos sacs, du pied et des provisions pour le train pour que je bascule veritablement dans l'aventure... tout commence avec le marchoutka pour rejoindre la gare, blinde, dont il nous faut descendre pour laisser sortir les autres passagers sur le trajet. Face a la gare, un restaurant aux allures d'un chateau playmobil avec ses remparts...Le train arrive enfi a quai, ca continue... Apres la conversation de rigueur avec le chef du train, nous nous installons enfin dans notre compartiment. Je trepigne de pouvoir sortir la camera, a l'ecoute de la lecture a haute voix par Tea de notre journal en langue russe, egalement berce par le cheminement de la micheline sur les rails. Je ne tiens pas, meme si le quatrieme passager doit arriver dans moins de 20 minutes, on installe la camera. L'espace restreint de tournage s'impregne rapidement de la chaleur etouffante, celle qui nous faisait predire de la pluie depuis le quai. Et c'est gagne, ou perdu : nous arrivons a Tbilisi sous la pluie, apres avoir profite de merveilleux paysages de montagne. Et en route pour la maison de deida Nona, la tante de Tea, qui, de fait, nous recoit comme des rois pour un petit dejeuner copieux, fiere de nous montrer l'album-photo du mariage de sa fille et de nous presenter Mariame, sa descendance...

Alex me gratte encore l'epaule pour que je cede la place, alors @ tres bientot. Et d'ici la, bien sur, portez-vous bien.

Endlich gehts los! Raus aus Theas Wohnung, mit der Kamera im Gepaeck, unsere Rucksaecke auf dem Ruecken und Proviant fuer den Zug... das Abenteuer kann beginnen! Erst nehmen wir die Marscchroutka, um zum Bahnhof zu kommen, das Auto ist proppevoll, man muss jedesmal aussteigen, um die anderen Fahrgaeste durchzulassen. Am Bahnhof angekommen, bemerken wir gegenueber ein Restaurant, das mit seinen mittelalterlichen Tuermen sehr an ein Playmobilschloss erinnert. Der Zug faehrt an und die Reise geht weiter. Beim Einsteigen fragt uns der Schaffner aus, schliesslich ist er hier der Chef und will ueber alles bescheid wissen, und laesst uns schliesslich ins Abteil.   

Als Thea Alex aus der russischen Zeitung vorliest und im Hintergrund die ratternden Geraeusche des Zuges ertoenen, kann ich es kaum erwarten, die Kamera endlich rauszuholen.Obwohl ein weiterer Fahrgast in weniger als 20 Minuten fuer unser Abteil angekuendigt wurde, halte ich es nicht aus und wir stellen die Kamera auf. Der enge Raum fuellt sich schnell mit einer erdrueckenden Feuchtigkeit, die Gewitter ankuendigt. Nachdem wir am Morgen die herrliche Landschaft vom Zug aus betrachten, kommen wir in Tbilisi an, wo es tatsaechlich Regnet. Und schon gehts zu Tante Nona, Theas Tante, die uns mit einem reichhaltigen Fruehstueck empfaengt, uns stolz das Hochzeitsalbum ihrer Tochter zeigt und uns ihre kleine Enkelin Mariami vorstellt.

Christophe

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Dans les sillons de l'armée russe
  • Documentaire. Un an après le conflit entre la Russie et la Géorgie, un voyage à entre Tbilisi, Gori, Senaki, Poti et Batumi – la rencontre avec la population locale : son vécu de la guerre, ses témoignages sur la situation actuelle et ses attentes.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité